Sacrements et étapes de la vie

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Il existe 7 sacrements dans l'Eglise catholique :
  1. Le Baptême

Le Baptême est le plus beau et le plus magnifique des dons de Dieu... Nous l’appelons don, grâce, onction, illumination, vêtement d’incorruptibilité, bain de régénération, sceau, et tout ce qu’il y a de plus précieux. Don, parce qu’il est conféré à ceux qui n’apportent rien ; grâce, parce qu’il est donné même à des coupables ; Baptême, parce que le péché est enseveli dans l’eau ; onction, parce qu’il est sacré et royal (tels sont ceux qui sont oints) ; illumination, parce qu’il est lumière éclatante ; vêtement, parce qu’il voile notre honte ; bain, parce qu’il lave ; sceau, parce qu’il nous garde et qu’il est le signe de la seigneurie de Dieu (S. Grégoire de Naz., or. 40, 3-4 : PG 36, 361C)

2. Le Sacrement de Pardon et de Réconciliation

Le pardon des péchés commis après le Baptême est accordé par le sacrement dit de la Réconciliation. Revenir à la communion avec Dieu par la conversion est un mouvement suscité par la grâce de Dieu plein de miséricorde et désireux de sauver tous les hommes.

Nous devons demander cette grâce pour nous-mêmes comme pour les autres. La conversion implique de se repentir, de regretter les péchés que l’on a commis et de s’engager par une ferme résolution, et avec le secours de la Grâce, à réparer le mal que l’on a fait et à ne plus pécher à l’avenir. Le repentir, appelé aussi contrition, doit être inspiré par la foi. Celui qui veut obtenir la réconciliation avec Dieu et avec l’Église doit dire au prêtre tous les péchés graves qu’il n’a pas encore confessés et dont il se souvient, après avoir examiné soigneusement sa conscience. Il est aussi recommandé de confesser ses péchés moins graves : péchés véniels. Le confesseur propose une pénitence pour réparer les dommages causés par les péchés et rétablir une manière de vivre propre aux disciples du Christ.

3 . L'Eucharistie

Eucharistie vient d’un mot grec qui signifie "action de grâce" : louange, action de grâce rendue à Dieu. On désigne plus particulièrement par ce mot, chez les chrétiens, l’action de grâce de Jésus lors de la Cène, dernier repas de Jésus avec ses disciples. Les chrétiens se réunissent pour célébrer Jésus mort et ressuscité, pour associer à sa vie nouvelle tous ceux qui y communient dans la foi.

L’Eucharistie, troisième sacrement de l’initiation chrétienne, est le seul sacrement accompli par Jésus lui-même. Elle a été instituée lors de la Cène. Ce geste est particulièrement commémoré lors de la célébration du Jeudi saint où le Christ s’offre à son Père.

L’Eucharistie structure la vie chrétienne, elle la ponctue, elle est la respiration dans la vie spirituelle. C’est une actualisation de la Pâque et non pas sa répétition ou son simple souvenir. L’Eucharistie, ou la messe, est un rappel de la dernière Cène, de la mort et de la résurrection de Jésus Christ.

4. La Confirmation

La confirmation accomplit le don du Baptême. C’est le sacrement qui donne l’Esprit Saint pour nous enraciner plus profondément dans notre vie d’enfant de Dieu, nous unir plus fermement au Christ, rendre plus solide notre lien à l’Église, nous associer davantage à sa mission et nous aider à rendre témoignage de la foi chrétienne par nos paroles et nos actions.

Comme le baptême, la confirmation imprime dans le chrétien une marque ineffaçable. Ce sacrement ne peut donc être reçu qu’une seule fois.

5. Le Mariage

Le mariage entre un homme et une femme baptisés, vivant de la foi chrétienne, est un sacrement s’il est décidé librement, voulu comme unique et définitif, c’est-à-dire jusqu’à la mort, et ouvert à l’accueil des enfants. Le sacrement du mariage donne aux époux la grâce de renforcer et perfectionner leur amour, d’affermir leur unité indissoluble et de se sanctifier dans leur vie familiale. Le mariage doit être célébré publiquement par l’échange des consentements : l’engagement public et libre des époux l’un envers l’autre. La célébration se fait normalement devant l’assemblée chrétienne, les témoins et le curé, ou un prêtre un diacre, délégués par lui. Le célébrant appelle la bénédiction de Dieu sur les époux et leur foyer.Le sacrement est un don de Dieu, l’Eglise ne se reconnaît donc pas le pouvoir d’annuler ce don. Quelqu’un qui a réellement reçu le sacrement de mariage ne peut pas se marier une seconde fois après son divorce. S’il le fait, il demeure membre de l’Eglise, puisque le don du baptême ne peut être annulé, mais il entre dans une rupture de vie sacramentelle tant qu’il ne peut pas recourir au sacrement de Pénitence.

6. L'Ordination

"Par le Baptême, tous les fidèles participent à la mission du Christ, Prêtre, Prophète et Roi. Dans cette communion et cette mission du baptisé il existe une autre participation à la mission du Christ : servir au nom et en la personne du Christ Tête au milieu de la communauté. Ce service comporte trois missions essentielles : l’enseignement, la sanctification et le gouvernement du Peuple de Dieu.Le ministère ordonné comprend : les évêques, les prêtres et les diacres. Ce sont les évêques qui célèbrent les ordinations dans les trois degrés du sacrement de l’Ordre.L’évêque reçoit la plénitude du sacrement de l’Ordre. II entre ainsi dans le Collège épiscopal et il devient le chef visible de l’Église particulière qui lui est confiée, le diocèse. Les prêtres sont les coopérateurs de l’évêque et reçoivent de lui la charge d’une communauté paroissiale ou d’une fonction déterminée. Les diacres, ordonnés pour le service de l’Église, sont appelés à exercer des fonctions dans le ministère de la Parole et de l’Eucharistie, et le service de la charité.

7. Le Sacrement des malades

Le sacrement de l’onction des malades n’est pas un sacrement réservé aux derniers moments comme le laissait entendre les expressions "extrême onction" et "derniers sacrements". La pratique ancienne réservait en effet ce sacrement aux grands malades à l’article de la mort.Il s’adresse aux fidèles dont la santé commence à être dangereusement atteinte par la maladie ou la vieillesse, aux malades au moment où la maladie devient une épreuve difficile à supporter, à ceux qui vont subir une opération sérieuse et aux personnes âgées dont les forces déclinent beaucoup. L’onction des malades ne remplace en aucun cas les soins médicaux.

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